On n’insistera jamais assez sur le caractère homomorphe des deux révolutions, sociales et raciales, petite-bourgeoise et africaine, Petit et Grand Remplacement. Dans les deux cas il s’agit de faire, au nom de l’égalité et de la justice (sociales et raciales), qu’une culture, une civilisation, des nations, un continent, n’appartiennent plus à leurs Héritiers (Bourdieu), ceux qui les tiennent de leur parents, de leur lignée, du temps, pour devenir à égalité, et bientôt majoritairement, puis exclusivement, la propriété de leurs Inhéritiers (Camus), ceux qui les découvrent et viennent d’y débarquer. Dans les deux cas ces cultures, ces civilisations, ces nations, ce continent, sont détruits, remplacés.
L’occupant colonial est indigné. Le lycéen qui a tué à coups de couteau une surveillante s’appelle Quentin ! C’est de l’appropriation culturelle !
J’espère que l’occupant quand il remigrera emportera avec lui ses keffiehs en Vichy.
Ce que les médias égoutcentral appellent “raciste” n’a plus qu'un sens : antigénocidaire (donc anti-eux). Après tout le terme n’est pas mauvais : vivent les races ! Comme son nom l’indique l’antiracisme n’est pas une opinion, c’est un génocide (et d’abord des Européens d’Europe)
https://www.leparisien.fr/international/troisieme-nuit-de-violences-racistes-en-irlande-du-nord-apres-lagression-dune-jeune-fille-12-06-2025-GXXNI6EDBRELBJLCA52M7ESXZM.php?at_variant=photo&at_creation=Le%20Parisien&at_campaign=Partage%20Twitter%20CM&at_medium=Social%20media
https://www.leparisien.fr/international/troisieme-nuit-de-violences-racistes-en-irlande-du-nord-apres-lagression-dune-jeune-fille-12-06-2025-GXXNI6EDBRELBJLCA52M7ESXZM.php?at_variant=photo&at_creation=Le%20Parisien&at_campaign=Partage%20Twitter%20CM&at_medium=Social%20media
Le Parisien
Troisième nuit de violences racistes en Irlande du Nord après l’agression d’une jeune fille
La ville nord-irlandaise de Ballymena a connu une nouvelle soirée de tensions mercredi, après deux jours de violences visant des immigrés et
Le Bloc Génocidaire appelle “raciste” toute opposition au génocide par Grand Remplacement, la moindre esquisse de révolte indigéniste décoloniale — autant le prendre au mot, cela fera gagner du temps.
“Communisme du XXIe siècle”, comme l’a écrit très justement Alain Finkielkraut, l’antiracisme, bouclant la boucle et reprenant à son compte l’Umvolkung ou Grand Remplacement nazi, a fini par devenir aussi son nazisme : c’est le remplacisme global davocratique, qui gouverne ou plutôt qui “manage” toutes les nations auto-génocidaires d’Occident, États-Unis possiblement exceptés.
Voilà pourquoi (très entre autre) le Journal de Renaud Camus nous est indispensable [Georges de La Fuly].
« Plieux, dimanche 15 juin 2025, midi moins le quart. Avant-hier on entendait à la radio une émission sur les yachts les plus grands et les plus luxueux, et sur leurs équipages. On y apprenait par exemple que la consommation moyenne en carburant de ces bateaux variait entre six cents et neuf cents litres à l’heure, et que les propriétaires n’étaient pas toujours au-dessus, par économie, d’une bonne vidange sauvage au milieu de la nuit, quelquefois opérée même dans les ports. Pour le reste la très grande fortune paraît bien telle que l’ont toujours imaginée le prolétariat et la petite bourgeoisie, et qu’ils l’ont imaginée pour eux si par miracle ils y accédaient un jour : c’est-à-dire, avant tout, comme autorisant tous les caprices. Par exemple on exige soudain, un dimanche à huit heures du soir, un château cheval blanc 1947 pour accompagner tel plat pour le dîner, et le chef d’équipage est censé le trouver et le trouve en traquant précipitamment, par téléphone, chez eux, ses relations parmi les sommeliers du rivage (à Saint-Tropez ou Monaco, par exemple), et en obtenant d’eux la précieuse bouteille, à n’importe quel prix il va sans dire, fût-il dix fois le prix normal, déjà exorbitant, et le dîner dût-il être retardé d’un quart d’heure. Ou bien une femme de propriétaire, ou de locataire, car ces navires se louent, des centaines de milliers d’euros la semaine, voit à l’escale, dans une galerie, un tableau dont elle s’entiche et qui n’est pas à vendre, car il appartenait au grand-père de la marchande et il est plus ou moins l’emblème de l’établissement : les négociations s’engagent, la marchande refuse de vendre, l’acheteuse potentielle se lasse de l’échange et retourne sur son yacht, avec pour instruction laissée au chef d’équipage qui l’accompagnait que le tableau doit être absolument dans la salle à manger du bateau à l’heure du dîner, qu’il se débrouille — naturellement on se demande ce que peut être un tableau “pas à vendre” mais néanmoins visible dans une galerie habituée à ce genre de clientèle…
« Il est même question de “clients” qui utilisent les serviettes des salles de bain comme papier hygiénique et les laissent sur le sol au soin des domestiques, soit pour les humilier, soit pour se plaindre de leurs services, soit encore par authentique sauvagerie.
« L’impression dominante est celle d’une haute pègre : un monde de voyous, de gens grossiers et brutaux, sans la moindre éducation ni culture, et qui estiment que tout leur est permis parce que leurs moyens sont illimités. Les gens riches et bien élevés, polis, cultivés, amateurs distingués d’archéologie antique, par exemple, ou de sites homériques, mettons, ou de récitals de piano dans les villes du rivage, semblent une espèce qui a complètement disparu. C’est ce que j’ai du mal à expliquer quand je parle d’une part de la dictature de la petite bourgeoisie, celle des masses égalisées, et de l’hyper-classe davocratique d’autre part : l’hyper-classe davocratique appartient à la petite bourgeoisie, elle en est la quintessence dictatoriale, culturellement semblable à elle : même “musique”, même idoles, mêmes manières, différenciées seulement par l’inégalité de moyens, la seule qui demeure (cf. Gómez Dávila, toujours), mais formidable.
« D’ailleurs tout le monde se tutoie, et s’appelle par son prénom : propriétaires et locataires tutoient et appellent par son prénom le personnel, mais c’est vrai aussi, dans une large mesure, en sens inverse, avec sans doute certaines nuances selon qu’il s’agit du chef d’équipage ou des femmes de chambre (c’était surtout un chef d’équipage qui était interrogé, habitué à passer au service de locataires à d’autres pendant la belle saison, et si tutoyeur lui-même que même ses récits étaient à la seconde personne du singulier, en mode Pascal Praud) — et l’idée de devoir passer ne serait-ce qu’une semaine de vacances à bord en pareille compagnie suffirait à vous dégoûter du yachting et des croisières en mer pour le restant de vos jours
« Plieux, dimanche 15 juin 2025, midi moins le quart. Avant-hier on entendait à la radio une émission sur les yachts les plus grands et les plus luxueux, et sur leurs équipages. On y apprenait par exemple que la consommation moyenne en carburant de ces bateaux variait entre six cents et neuf cents litres à l’heure, et que les propriétaires n’étaient pas toujours au-dessus, par économie, d’une bonne vidange sauvage au milieu de la nuit, quelquefois opérée même dans les ports. Pour le reste la très grande fortune paraît bien telle que l’ont toujours imaginée le prolétariat et la petite bourgeoisie, et qu’ils l’ont imaginée pour eux si par miracle ils y accédaient un jour : c’est-à-dire, avant tout, comme autorisant tous les caprices. Par exemple on exige soudain, un dimanche à huit heures du soir, un château cheval blanc 1947 pour accompagner tel plat pour le dîner, et le chef d’équipage est censé le trouver et le trouve en traquant précipitamment, par téléphone, chez eux, ses relations parmi les sommeliers du rivage (à Saint-Tropez ou Monaco, par exemple), et en obtenant d’eux la précieuse bouteille, à n’importe quel prix il va sans dire, fût-il dix fois le prix normal, déjà exorbitant, et le dîner dût-il être retardé d’un quart d’heure. Ou bien une femme de propriétaire, ou de locataire, car ces navires se louent, des centaines de milliers d’euros la semaine, voit à l’escale, dans une galerie, un tableau dont elle s’entiche et qui n’est pas à vendre, car il appartenait au grand-père de la marchande et il est plus ou moins l’emblème de l’établissement : les négociations s’engagent, la marchande refuse de vendre, l’acheteuse potentielle se lasse de l’échange et retourne sur son yacht, avec pour instruction laissée au chef d’équipage qui l’accompagnait que le tableau doit être absolument dans la salle à manger du bateau à l’heure du dîner, qu’il se débrouille — naturellement on se demande ce que peut être un tableau “pas à vendre” mais néanmoins visible dans une galerie habituée à ce genre de clientèle…
« Il est même question de “clients” qui utilisent les serviettes des salles de bain comme papier hygiénique et les laissent sur le sol au soin des domestiques, soit pour les humilier, soit pour se plaindre de leurs services, soit encore par authentique sauvagerie.
« L’impression dominante est celle d’une haute pègre : un monde de voyous, de gens grossiers et brutaux, sans la moindre éducation ni culture, et qui estiment que tout leur est permis parce que leurs moyens sont illimités. Les gens riches et bien élevés, polis, cultivés, amateurs distingués d’archéologie antique, par exemple, ou de sites homériques, mettons, ou de récitals de piano dans les villes du rivage, semblent une espèce qui a complètement disparu. C’est ce que j’ai du mal à expliquer quand je parle d’une part de la dictature de la petite bourgeoisie, celle des masses égalisées, et de l’hyper-classe davocratique d’autre part : l’hyper-classe davocratique appartient à la petite bourgeoisie, elle en est la quintessence dictatoriale, culturellement semblable à elle : même “musique”, même idoles, mêmes manières, différenciées seulement par l’inégalité de moyens, la seule qui demeure (cf. Gómez Dávila, toujours), mais formidable.
« D’ailleurs tout le monde se tutoie, et s’appelle par son prénom : propriétaires et locataires tutoient et appellent par son prénom le personnel, mais c’est vrai aussi, dans une large mesure, en sens inverse, avec sans doute certaines nuances selon qu’il s’agit du chef d’équipage ou des femmes de chambre (c’était surtout un chef d’équipage qui était interrogé, habitué à passer au service de locataires à d’autres pendant la belle saison, et si tutoyeur lui-même que même ses récits étaient à la seconde personne du singulier, en mode Pascal Praud) — et l’idée de devoir passer ne serait-ce qu’une semaine de vacances à bord en pareille compagnie suffirait à vous dégoûter du yachting et des croisières en mer pour le restant de vos jours
(je me suis toujours méfié, n’étant très copain avec personne, de ce type humain qui se vante régulièrement d’être “très copain avec le barman”). »